“Quand nous accomplissons une belle action, nous ne sentons aucun conflit.
Mais ce qui caractérise avant tout les belles actions, c’est qu’elles sont accomplies sans peine.”
Arne Næss, La réalisation de soi
L’approche interactionnelle
Issue des travaux de Gregory Bateson et des travaux de l’école de Palo Alto l’approche interactionnelle part du principe que les difficultés récurrentes dans les organisations de travail sont par nature relationnelles plutôt que liées à des dysfonctionnements des personnes ou des problèmes de personnalité.
L’approche est non normative : elle ne privilégie pas des valeurs positives à rechercher, ou négatives à éviter mais elle s’appuie sur des expériences relationnelles fructueuses à renforcer et d’autres pénalisantes à transformer.
L’approche est non pathologisante : elle part du principe que tout le monde agit de manière logique dans les organisations et qu’il est facilitant de faire un effort de compréhension de cette logique parfois inhabituelle. Elle évite de mettre des étiquettes afin d’encourager les transformations au profit de relations de collaboration accomplies sans peine.
L’approche est responsabilisante : dans le sens où elle recherche à influencer l’inclination des personnes à œuvrer ensemble ou clarifier leur position.